Sachawawa... suite... ép. 12

Avant de continuer mon récit, je voudrais remercier (comme pour les César) Marie-Jeanne pour tous tes messages et tes jolis poèmes, merci à Anne d'être au rendez-vous chaque matin sur ce blog, et merci à tous ceux qui suivent mes chroniques !!!

Ces 6 jours de diète ont eu plusieurs effets sur moi. D'abord, j'ai perdu du poids. Bon, c'était pas le but recherché, déjà que je ne suis pas épaisse, mais je compte sur vous pour m'aider à me remplumer... Olivier avec ses succulents tajines, Marie-Jeanne avec ses délicieux repas bios et végétariens, Marisa avec son talent de cuisiner sur le pouce , Alain et Babette avec leurs grillades, Maman avec son couscous.. ou ses trouvailles de chez Picard !!!!

Donc, 6 jours de diète, c'est quelque chose. Faut vraiment le vouloir, car ça demande une volonté et une force intérieure pour passer 6 jours et nuits isolée dans la forêt, à boire une plante infâme, à ne manger que du riz collant même pas salé, à boire 1 1/2 litre d'eau, à ne pas se laver... je peux le dire, j'ai pas rigolé tous les jours !!! On n'a pas le droit de lire, pas de miroir, rien. Ecrire, c'est possible, ouf !!! Et j'en ai tartiné des pages !! Le but de la diète est de nettoyer le corps et l'esprit, de vider ses intestins, au sens propre et figuré de toutes les peurs et souffrances accumulées au cours des années. Et chose incroyable, c'est plus dur d'évacuer ce qui fait souffrir que de les emmagasiner !!! Comme si la souffrance était quelque chose de normale à quoi s'accrocher !! Et bien non. Le bonheur et la joie sont des choses normales. Vivre dans la plénitude, c'est possible. C'est sûr, à moins d'avoir trouvé l'éveil comme Eckart Tolle (je vous en reparlerai) ou d'être née éveillée comme Amma (je vous en reparlerai aussi), c'est un travail quotidien, voire de chaque instant, pour penser positif et chasser le négatif de ses pensées, de sa vie.

Parce que le négatif rend malade et ferme les portes. Parce que les peurs qu'on se crée, on finit par les provoquer, elles finissent par arriver et on se dit "ah ben, j'avais bien raison d'avoir peur". Tandis que le positif ouvre les portes, laisse la place à la lumière, au bonheur d'être vivant... Comme dit Paulo Coehlo dans "le pélerin de Compostelle" que je vous recommande vivement, il faut avoir le courage de mener le Bon Combat, le combat pour ses rêves, pour sa vie, parce que personne ne peut le faire à votre place, parce que c'est maintenant le moment et parce que réaliser ses rêves, c'est la plus belle preuve d'amour envers soi-même que l'on peut se donner...

"Rêve ta vie et vis tes rêves"

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