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des nouvelles de Karine

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31 mai 2011

20 mn à la poste pour un timbre ... qui dit mieux ?

Le monde merveilleux des machines est déjà là.

La Poste, tout un poème !!


9hOO, je franchis la porte de la poste, j'ai besoin d'un timbre... personne à la machine, super je me dis ça va aller vite.  Il y a trois personnes qui attendent pour le guichet. Je pianote , tic tic tic un timbre 58 centimes, c'est pas donné quand même. J'ouvre mon porte-monnaie pour chercher l'argent, ah crotte, j'ai seulement 45centimes puis un billet de 20€. faut faire la monnaie. Je reprends ma lettre, je vais au changeur y mettre mon billet pour faire de la monnaie. Une fois, il ressort. Une deuxième fois, il ressort, la moutarde commence à me monter au nez. Je le plie un peu, je le détends, je le courbe, je le mets lentement, je le mets vite... il ressort à chaque fois. Une femme voyant mon exaspération, me propose gentiment de la monnaie, mais sur 20€ elle a pas. Elle me donne 1€. Très généreux et humain de sa part. Munie de mes 1€ je retourne donc vers la machine à timbres, mais entre-temps une dame qui faisait la queue est allée à la machine, et ne sait pas s'en servir. Quand elle eut fini sans obtenir ce qu'elle voulait, je recommence l'opération. Tic tic tic, payer. Je mets ma pièce de 1€ une fois, elle tombe. Une deuxième fois, elle tombe. J'ai envie de casser quelque chose. Je n'ai pas d'autre choix que d'aller faire la queue qui n'a pas bougé d'un iota depuis que je suis arrivée.

J'attends donc dans la queue en discutant nouvelle ère avec ma généreuse donatrice, et là je me dit que j'aurais peut-être pu payer mon timbre par carte bleue mais bon 58centimes par carte, mumm... sauf qu'à la machine, entre-temps est arrivé un gars avec un colis, qui remplit un millier de coordonnées sur l'écran tactile.... je reste donc dans la file d'attente, puis vient enfin mon tour. Je demande traditionnellement (comme autrefois) un timbre à la guichetière qui m'aurait refusé de le vendre si la machine marchait. 58 centimes qu'elle me dit. Je lui donne l'argent, elle me rend la monnaie, prend ma lettre, elle me dit merci au revoir. ça semble simple d'un coup...

Je sors de la poste.

9h20.

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17 janvier 2011

soldier of love

Aujourd'hui, une critique musicale par Edouard Dia. 
      

Sade : "Soldier Of Love"

Sortie Été 2009

POURQUOI TERGIVERSER ?

Pendant que les sois-disant fans perdent leur temps à nous ressortir à chaque nouvel album les mêmes arguments (ah c'était mieux avant, ah ça rock pas, ah c'est trop lent, oh ça se ressemble..), moi je me régale. Merci, ça fait un moment déjà qu'on l'avait compris : oui, Sade cultive un style qui se ressemble, elle est atmosphérique, aucun album n'égalera jamais LOVE DELUXE, bla bla bla bla. Bon. Passons à autre chose.

Après donc un superbe LOVERS ROCK (et oui, comme beaucoup je ne dis pas qu'il était décevant, comme il est de bon ton de le dire, surtout pas avec des bombes comme all about your love, slave song, every word), voici donc la nouvelle pépite, avec l'une des plus belles pochettes qu'elle nous ait faites ( pour le coup celle de Lovers Rock était catastrophique de sobriété, et celles d'avant très banales sauf l'incroyable love deluxe bien sûr. Là, ce paysage à la douanier rousseau et incas, ce dos sensuel, ce style hispanique a la frida kalo, c'est huge  )

Pour commencer, les perles incandescentes, Moon and Sky, le nouveau No Ordinary Love, mâtiné de King of Sorrow, avec son gimmick déchirant... et puis le plus beau morceau de toute sa carrière à mon goût il me semble, car il est la synthèse de tout ce qu'elle sait faire, j'ai nommé In Another Time, blues langoureux en forme de valse et de berceuse d'encouragement à une jeune fille brisée par l'amour, à la fois sexy et douce amère, funk minimaliste avec ses envolées de jazz symphonique sur la fin, nappes d'orchestre violons irrésistibles croisées avec le saxo de retour !  Morning Bird, chanson d'amour brisée ultime, très en accord avec la pochette, avec son intro de piano qui se brise, et scandée par les maracass de quelque sorcier incas, on l'imagine très bien contempler le soleil levant avec la funèbre conviction que l'amour de sa vie ne reviendra pus jamais chanter à sa fenêtre chaque matin. Lent, atmosphérique, endeuillé, sublime. Une prière.

Le raggae- rapp de Baby Father rock et innove. Très catchy ("You're a flame !"). Voilà pour ceux qui disent qu'elle ne se renouvelle pas. Et pour les mêmes, suffit d'écouter le morceau éponyme de l'album, le plus long, innovant, déroutant (par tant de rage) de sa carrière, audacieusement sorti en single,  western militaire martial dans la veine de "slave song", sûrement le plus rock et dramatique jamais écrit par le groupe, un coup de balle en plein coeur. Enorme.

Les autres morceaux, ne faisons pas les étonnés,  elle a TOUJOURS fait ça, sont en demi teintes dans la veine de Is It A Crime, Clean Heart, The Sweetest Gift, Bullet Proof Soul , Somebody Already Broke, etc... ces morceaux à écouter le soir en boucle, qui n'ont l'air de rien d'abord, et pour finir vous apaisent, vous habitent, vous inspirent.... Nonchalant et country Be That Easy avec son petit sifflement final, triste Long Hard Road, et mystique Safest Place. Mention pour Skin, qui paraît d'abord banal, mais qui avec son gimmick dub electro devient complètement obsédant, au point de passer dans mon TOP 5 !

Une réserve ? Allez, s'il le faut, et cela va étonner, car c'est le morceau qui plaît le plus souvent dans les reviews... je trouve Bring me Home, entraînant et efficacement dépressif, mais efficace comme un bon exercice attendu, déjà entendu mélodiquement, il me semble presque trop mécanique "facile", répétitif, sans construction d'atmosphère.... mais bon, dans un mois  je serai aussi fan alors...

Conclusion : chef d'œuvre. Une fois de plus. Point final. Merci à la Lady. Rendez vous dans 10 ans, "in another time girl !..." D'ici là on a de quoi déguster...

 

12 décembre 2010

mamma mia

oui ça fait longtemps que j'ai pas écrit une ligne sur ce blog... ben voilà c'est fait !!!! et les autres lignes  de ce post, c'est un guest : Edouard  !!!


"Mamma Mia" ? Dithyrambique !
Critique ciné – Edouard Dia – Septembre 2008

Bien. Ce sera donc une île grecque le décor de ces joyeuses agapes, menées tambour battant ? Quand on y pense, décor original et propice au rêve, au romantisme et à la fantaisie. Avec en plus un petit côté « européen »  qui ne va pas à l’encontre des origines d’ABBA.
Face au film « Mamma Mia », les aigris ont poussé les hauts cris : hystérie, mièvrerie, scénario prétexte tournant en rond, débauche de couleurs kitsch insultant l’authenticité grecque…

Laissons-les renâcler. Moi j’ai été très surpris. J’y allais méfiant, craignant une histoire prétexte à l’introduction statique et plaquée des chansons ; première chose, la « théâtralité » des compositions de Bjorn et xxxx, que j’ai toujours sentie, a été complètement utilisée, parfaitement exploitée…

Force est de constater que pour adapter la comédie musicale à succès du même nom - dont je n’avais jamais rien vu - , ils ne s’y sont pas pris à la légère : la qualité est au rendez-vous, tant sur le fond que la forme.

On y prend en plein visage une énergie, un humour, une grâce, une audace et un panache ravageurs, cruellement absents des productions récentes, tous styles confondus. On se croirait revenu au bon temps de Jacques Demy ou de Mary Poppins !

Remercions d’abord une brochettes d’acteurs à la fête, de la sensible (I have a dream), effrontée (honey, honey) et impulsive ado qu’est Sophie, aux deux copines trash semblant tout droit échappées d’un épisode d’ab fab, sans oublier bien sûr l’étonnante Meryl Streep en mère et femme à la fois rigide, torturée, blasée, drôle, fofolle et sentimentale.
Surfant sur des dialogues à l’enthousiasme communicatif, ciselés et sémillants, souvent hilarants et émouvants, les acteurs se sont amusés, c’est manifeste, à tel point qu’ils ont bien du mal à nous quitter (voir la fin à tiroirs et la cerise sur le gâteau en bonus pailleté !), et ils parviennent « presque » à éviter tout cabotinage, mièvrerie et vulgarité excessifs, ce qui était en soi une gageure.
Chapeau aussi aux ré orchestrations imaginatives, aux plans, cadrages et mises en scènes toujours variés et léchés.
Quel plaisir inattendu que tout ce chœur de mâles musclés entonnant avec fanfaronnade et une sincérité toute lyrique le "Lay all our Love on me" de Anieta et Frida (il faut les voir et les entendre pour le croire !), auquel répond aussitôt la horde nocturne de bachelorettes en manque d’hommes qui se déchaîne en scandant le providentiel "Gimme gimme gimme a man after midnight" !

Et que dire du mythique Dancing Queen qu’il ne fallait pas rater, célébré à la hauteur des espérances, mais pas comme on s’y attendait : ça démarre en forme de délire entre copines, avant d’enfler en un crescendo collectif villageois féministe et presque émouvant, véritable hymne à toutes les femmes !
En clair, des adaptations toutes différentes, très intelligemment utilisées et amenées, toujours bienvenues, jamais artificielles, au point qu’on croirait les chansons écrites pour l’histoire - et on pardonne les infimes et presque invisibles modifs de paroles que cela a parfois nécessité (des détails) - : le Our last summer des ex-amants qui se souviennent, le Take a chance on me de la vieille louve croqueuse d’homme qui veut y croire encore au vieux loup célibataire convaincu, la déclaration finale devant l’autel ( i do i do i do !)…
Tubes et chansons moins connues mais qui gagnent à l’être (je pense à Honey, Honey, When all is Said and Done, etc…), défilent donc à train d’enfer au service de l’intrigue et au fil des sentiments des personnages qui poussent spontanément la chansonnette, alternant calmes ballades et bluettes romantiques, duos intimistes saturés d’émotion (Slipping through, the Winner) véritables clips décollant en rêves scénarisés (money money money), numéros grand guignolesques (does ur mother, Chiquititta) ou dramatiques (SOS) ou vrais shows (super trouper), sans oublier le tourbillonnant Voulez vous, et le geyser de l’orgie finale….
Mama Mia ? Quel bonheur !

mama_mia


15 octobre 2010

shiva

Vous connaissez Shiva ?
Vous avez déjà du la croiser dans la rue : elle porte son bébé dans les bras, a son sac à main sur l'épaule droite, porte ses courses avec son autre bras (lequel ?), tient un parapluie parce qu'il pleut, se mouche parce qu'elle est enrhumée, et répond au téléphone qui sonne... oui c'est elle c'est Shiva !! et pourtant elle n'a que quatre bras... mais comment fait-elle ??


shiva


Sinon, en vrai Shiva c'est pas une femme, mais un Dieu hindou :

 

C'est le dieu de la destruction. Il est représenté avec un troisième œil, symbole de sagesse, au milieu du front et avec un cobra autour du cou. Il porte un trident (trishula) et tient un petit instrument de percussion (damaru). Il est assis sur une peau de tigre, symbole de l'énergie potentielle. Shiva représente en effet la source créatrice en sommeil.

De sa chevelure, dans laquelle se trouve un croissant de lune, symbole du cycle du temps, s'écoule le Gange, fleuve sacré de l'hindouisme. Sa monture est le taureau Nandi qui fait lui-même l'objet d'un culte. Shiva est un personnage complexe et contradictoire. Il représente la destruction mais celle-ci à pour but la création d'un monde nouveau. L'emblème de Shiva est d'ailleurs le lingam (un phallus), symbole de la création. Il a les yeux mi-clos car il les ouvre lors de la création du monde et les ferme pour mettre fin à l'univers et amorcer un nouveau cycle.

    Shiva est représenté sous différente forme (l'ascétique, le yogi, le mendiant...) et possède, d'après les textes, 1008 noms (Shambhu, Shankara, Pashupati...). L'une des plus célèbres est le Shiva Nataraja, danseur cosmique qui rythme la destruction et la création du monde. Il est alors représenté avec 4 bras.

La main supérieure droite tient une clochette (damaru) qui rythme la création ; la main gauche supérieure tient la flamme de la destruction (samhara) ; la main inférieure droite est tenue dans un geste de protection (abhaya mudra) ; la main inférieure gauche pointe vers le pied gauche tenu en l'air, il montre ainsi son pouvoir de grâce.

Sous son pied droit il écrase un nain-démon symbole de l'ignorance.  Son immense chevelure montre son pouvoir et il est entouré d'un cercle de feu (prabhamandala).

 

    Shiva est marié à Shakti, la déesse-mère. Elle-même a plusieurs noms  suivant la fonction qu'elle occupe (Parvati, Durga, Kali...). Il a deux fils, nés de Parvati : Ganesh et Skanda. La famille vit au sommet du Mont Kailasa dans l'Himalaya.   

 


21 septembre 2010

tri sélectif

Oui, je l'aime ma planète.
Non je n'aime pas gaspiller.
Oui, je sépare.
Les déchets ménagers.
Les recyclables.
Le papier.
le verre.
Les piles.
Les cartouches Brita...

tri_selectif_1


Sauf, que ça serait sympa de nous faciliter la vie, hein ?
Trouver les poubelles à papier, à verre, à piles, à cartouches Brita... se porter tout ça dans la poche et trouver le bon endroit pour les jeter, quand ça commence à faire désordre dans la cuisine,  aller jusqu'au magasin bio qui dit " ah ben non on les prend plus, parce qu'il en faut beaucoup et qu'on a pas la place pour les stocker" et qu'il faut faire encore un sacré détour pour aller à Darty ou à Monop' pour les Brita, et du coup se les refarcir... c'est un véritable parcours... on ne recycle pas les doigts dans le nez, hein ? C'est une véritable démarche. C'est beaucoup plus facile de ne pas recycler que recycler. Je comprends ceux qui ne veulent pas se prendre la tête !


tri_selectif_2

dessin extrait de ce blog excellent !!

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16 août 2010

il pleut il pleut bergère

Après ces fortes chaleurs, où le frigo était notre seul ami


plan_anticanicule



il pleut et il est temps de rentrer les moutons...


pluie

illustration de Cécile Mancion



et même si ça nous empêche d'aller gambader dans un jardin, un parc, un bois,

bois

illustration de Renaud Mangeat


et ben au moins ça rafraîchit et ça arrose les plantes !!!!


22 juillet 2010

à mon papa

à mon petit papa d'amour... une flamme aujourd'hui dans le cœur, dans le corps...

Je t'aime


flamme_papa

13 juillet 2010

nounousse

nounoussegroupe

Ils sont trop beaux ces nounousses... je voudrais bien en gagner un pour ma petitoune... on les trouve ici...

28 juin 2010

sac à jouets... suite

Vous souvenez-vous du premier sac à jouets ? Et bien, il a fallu en faire un deuxième pour y ranger tous les jouets de miss qui ne joue pas encore avec !!!!!!!!



PICT2277

et il y a encore une peluche qui essaie de s'enfuir...


25 juin 2010

doudous

Des doudous tout pleins pour un monde plus doux...

des créas colorés pour des petits bébés amusés...

des doudous champi...

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ou étoile de mer, cœur, poisson..

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et ça plait beaucoup...


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